Glandouille

Ce qui veut dire en japonais "Moi Thomas être" donc je m'appelle Thomas.

Et oui, j'ai commencé à apprendre le japonais et c'est pas facile, surprenant non ? En fait, c'est une langue qui grammaticalement me paraît fonctionner de manière trés proche des langues occidentales mais il faut juste prendre en compte le fait qu'il y a des idéogrammes. Dans la réalité, il y a deux syllabaires, deux alphabets si vous préférez, plus 1900 idéogrammes précis qui veulent dire chacun un mot. Ce qui fait que pour l'instant je sais juste dire trois phrases et écrire dans les deux syllabaires les voyelles et leur association avec le k ou le s (ça fait déjà 30 caractères différents !), et ça fait déjà un mois que je pratique assez régulièrement.

Pourquoi le japonais ? Et bien, je me suis toujours senti attiré par cette langue, depuis mon premier choc BD qui me sortit brutalement de la période Spirou (bien que spirou soit relativement plus trash aujourd'hui) avec LE premier manga à remporter un succès en France, Akira bien sûr ! J'avais dans les 8 ans, j'étais farci de Dragon Ball Z et j'ai découvert les mangas avec scénario. En plus, c'était en couleur, trés cinématographique, avec beaucoup d'action et de violence, donc pour un petit garçon tout ce dont il a besoin pour aimer une histoire. J'ai mis trois à quatr ans pour comprendre vraiment tous les sens de cette histoire. Aujourd'hui quand je le relis, c'est la même sensation que relire un Astérix ou un livre que je n'avais pas aimé : avec un brin de nostalgie, dje découvre tout un autre niveau de lecture plus adapté à mon âge. Et c'est là la clé du succès, à mon avis, le fameux "petits et grands".

Sinon je lis Céline "Voyage au bout de la nuit", c'est une écriture délibérée, dans le sens qu'elle est intentionnellement erratique, et c'est là tout le paradoxe : la plume suit une pensée d^'un être lui-même sans cesse en mouvement vers le bout de la nuit, qui est à la fois la mort, la fin du voyage et de l'existence, et en même temps le lieu de révélation et de sublimation de l'écrivain coupé du reste de la société.

Gomen nasai (excusez moi tous) pour la digression de la fin, harigato gozaimasu ( merci beaucoup) pour votre attention et au prochain post !

 

Jeu 8 jun 2006 Aucun commentaire