Ce sémillant jeune Australien n'avait rien trouvé de mieux à faire, au mois de juillet, de nager jusqu'à un récif corallien à 1,6 km du rivage dans le cadre d'une compétition de chasse sous-marine, afin d'améliorer son tableau de chasse.
          Apâtés par l'odeur de sang de la boucherie, un requin blanc, qui peut repérer une goutte de sang dans 4,6 millions de litres d'eau de mer avec son seul odorat, est venu lui taper l'incruste. Muni de trois rangées de dents d'une envergure maximale de 7,5 cm sur chaque machoire, le squale l'a mordu sur le coté, par surprise. Le jeune homme s'est de surcroît ouvert la main et l'avant-bras jusqu'à l'os en se débattant contre le museau du requin.




























          Contrairement à ce que l'on croit depuis "Les dents de la mer", le requin blanc nest pas "mangeur d'hommes", même si ses proies habituelles sont des mammifères, surtout des phoques et apparentés, mais aussi des tortues de mer ou de plus petits poissons (enfin, c'est relatif, le thon c'est pas si petit). Seulement son oeil, pour perçant qu'il soit, ne distingue pas aisèment les contours de ses proies, et vu du dessous des mers, le surfeur moyen ressemble à s'y méprendre à l'innocente loutre ou la gentille tortue flânantes à la surface.
          Partant de ce point de vue, certains plongeurs émérites dont le commandant Cousteau ont même plongé sans cage et cotoyé le grand squale de 6 à 7m de long. Impératifs : une eau claire pour que le requin percoive que vous n'êtes pas sa proie habituelle, pas de sang non plus, moteur arrêté (les vibrations magnétiques des hélices excitent son sonar interne). Il tombe alors en arrêt, la gueule légèrement béante, devant cet inconnu dont lui seul décide s'il est une proie ou un prédateur.
          A l'homme de l'influencer, en faisant de larges mouvements dans l'eau, que le requin perçoit comme autant d'intentions d'approche, voire d'intimidation. Il recule alors, et il faut que le plongeur fasse mine de le suivre, afin de prouver qu'il n'a pas peur de lui. Dans ces conditions, et si la plongée ne se prolonge pas trop longtemps, le requin curieux vous tournera autour jusqu'à une heure durant, vous inspectant à respectueuse distance. S'il se rapproche à moins de trois mètres, partez, il s'enhardit.









































            Pour la petite histoire, notre Crocodile Dundee des coraux s'en est sorti. Constatant que la proie était bien différente de ses habitudes alimentaires, le requin s'est contenté de ce coup pour ensuite effectuer des rondes autour de lui. Il est alors rentré à la nage jusqu'au rivage où, quasi inconscient, ayant perdu presque 4 litres de sang, il fut sauvé par les maîtres nageurs. Recousu et remis d'aplomb, il devait battre un record d'apnée à 45,5 m de profondeur six mois plus tard à peine. Une leçon de courage.
            Bonnes vacances, moi je serais en stage à Paris.

J'ai trouvé cette petite perle sur http://notre.republique.free.fr/biochevenement.htm
Il s'agit d'un extrait de JPC (Jean-Pierre Chevènement) (si si, il est encore vivant ce truc), enfin un extrait de sa biographie, le pauvre, il pensait avoir le succès de de Gaulle, mais bon apparemment il est loin d'être sorti du désert d'Irak, lui...











Et bien moi je dis bravo, un type qui fait l'ENA et pour qui le 11 septembre a une année de retard...
Ben mon vieux, pas sorti de l'auberge, depuis ton accident. Ou alors c'est le problème des nègres, ils écrivent n'importe quoi et comme on en peut pas corriger 300 pages...